ANALYSE COMPO : COMETTE COSMETICS

Conclusion :

– la présence d’huiles essentielles dans beaucoup de produits, leur possible accumulation (utilisation de plusieurs produits en contenant) et leur intérêt pour notre santé (encore une fois, les huiles essentielles sont des ingrédients hautement actifs, à utiliser avec précaution et parcimonie, qui devrait, selon moi, être réservés à un usage thérapeutique uniquement).

– le prix de vente de certains produits. La marque se positionne en “haut de gamme”, ce que je peux entendre d’un point de vue marketing, mais difficilement comprendre pour certains baumes comme par exemple le Bobo Balm, vendu 72€ les 120 ml. N’ayant pas accès au PRI des produits (prix de revient industriel, qui sont confidentiel), je ne peux pas affirmer que ces produits “ne valent” pas ce prix, puisque formulés avec des matières végétales bio et “nobles”, d’où mon interrogation et non affirmation.

En résumé les produits Comettes Cosmetics analysés sont tous CLEAN.

EDIT :

Suite à un “doux, agréable et professionnel” échange avec la marque qui trouve que mon analyse n’est pas “juste”, “est abusée”, “est négative”, “manque de rigeur”, “est décevante”, “fait peur”, que je “n’ai pas fait mon travail”, et que “la terreur que (j’)essaie de faire régner sur (mon) réseau social est toxique” car j’ai expliqué en conclusion (ci-dessus) avoir 2 interrogations concernant le prix de certains produits (72€ les 120ml par exemple), et l’utilisation d’huiles essentielles dans de nombreux produits, alors qu’elles devraient, selon moi, être réservées à un usage thérapeutique, voici quelques détails supplémentaires que je vous partage, en toute transparence :

– je n’ai pas eu de retour clair et précis concernant les PRI (Prix de Revient Industriel) mais la créatrice m’a envoyé plusieurs factures de ses fournisseurs de matières premières ou de packagings, tous Français et locaux par rapport au lieu de création de la marque. Elle est fière de travailler avec de petits producteurs et non pas, je cite, “des grossistes”.

– j’ai retiré la coquille (pléonasme) “baume gras”. Selon elle “gras” est très négatif, car pour les consommateurs et en alimentation, “gras” est péjoratif.

– elle m’explique inclure dans ses tarifs “les matières premières mais pas seulement” . Je cite : “le salaire de (sa) freelance, l’ESAT (ndlr : avec lequel elle travaille), l’Etat, les packagings, les événements auxquels (elle) participe…” font partie du prix de vente de ses produits, qu’elle trouve au plus juste par rapport à ses dépenses.

– elle confirme respecter la réglementation en vigueur concernant l’utilisation d’huiles essentielles dans ses produits. Selon elle, par exemple, “le bobo bom est bien un produit à visée thérapeutique” (bien que ce soit un produit cosmétique et non pharmaceutique, dont la définition officielle est “toute substance ou tout mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (épiderme,  systèmes pileux et capillaire,  ongles,  lèvres et  organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles” source ANSM. ndlr)

– les baumes à lèvres ne sont pas des “best seller” contrairement à ce que j’ai noté en introduction : “J’ai analysé pour vous les best-sellers de cette marque.” J’ai donc modifié par “des produits”.

– elle n’apprécie pas le terme “clean” car “il est utilisé dans le greenwashing”.

J’ai précisé à la marque respecter son droit de réponse, si toutefois elle voulait ajouter des précisions à mon analyse (que je pense toujours juste et factuelle). Je n’ai pas eu de retour positif de sa part.